Au festival du Mois Molière
Alors que Sganarelle se prépare à épouser Dorimène, il la surprend en train d’exprimer son désir de devenir veuve dans les six mois qui suivront les noces pour hériter de sa fortune…
Extrait 1 : https://www.youtube.com/watch?v=HMmVrOpQ8eU&t=369s
A la Comédie Nation puis théâtre Essaïon
Vers 1760 à Paris, dans un cabaret où l’on joue aux échecs, un dialogue philosophique et pétillant, portant sur la morale, l’art, l’éducation et les mœurs, s’engage entre Denis Diderot et un bohème cynique et braillard : Jean-François Rameau, neveu déchu du grand compositeur : Jean-Philippe Rameau.
Diderot est fasciné par ce personnage composé « De hauteur et de bassesse, de bon sens et de déraison ». Un être abject mais délivré de son abjection par la fierté qu’il en tire. Les deux hommes s’opposent (presque) en tout. Notamment sur l’éducation et les mœurs…
La conversation est brillante, virevoltante !
Les dialogues de Diderot sont étincelants tant par la forme que par le fond et les deux antagonistes rivalisent d’intelligence et de malice.
Le sophisme de l’un répondant à la philosophie de l’autre.
Les thèmes développés dans cette pièce sont d’une étonnante modernité : art, mœurs, éducation…
Vidéo complète : https://www.youtube.com/watch?v=jztBZvHdXoo&t=3157s
Au festival du Mois Molière
Le théâtre est tellement en crise que dans un petit théâtre privé de Paris, on ne trouve plus ni régisseur, ni personne à l’accueil, ni communication digne de ce nom, ni spectateurs. Et quant aux comédiens… il n’en reste que deux.
Deux artistes, en sentinelles, fatalistes, et qui s’occupent sur scène en se lamentant sur leur triste sort.
Mais soudain, ils réalisent qu’il y a dans l’ombre de la salle, par miracle, plusieurs spectateurs.
Pour que le « Show must go on » nos deux compères démarrent donc un spectacle improbable :
Trois sketchs s’enchainent…
Un duel / Le Braquage / Les Intrépides
Théâtre Darius Milhaud
Début XXème siècle, un homme rentre chez lui, en pleine nuit.
Venant de passer une journée exécrable, son humeur ne l’en est pas moins !
Enrageant contre tous et surtout contre lui-même, le noctambule décide de chasser son ressentiment en interprétant … quelques fables de La Fontaine.
Très vite, il se laisse envahir par l’attrait sublime des textes qu’il énonce.
Un texte en appelant un autre, lui vient alors à l’esprit la prose du mélancolique Courteline, l’humour merveilleux d’Alphonse Allais, la touchante candeur d’Alphonse Daudet, le sarcasme du grand Baudelaire, la délicatesse d’Oscar Wilde, la folie farfelue du sieur Satie…
Enivré par la parole fabuleuse des auteurs qu’il interprète, l’irritable solitaire s’adoucit enfin.
Au festival du Mois Molière
Quatre copains comédiens, plus gaffeurs que combinards, décident, à la suite du second confinement (novembre 2020) de « réinventer » leur métier d’acteurs en s’adaptant à la nouvelle donne que leur impose le gouvernement .Ne se considérant pas encore comme non essentiels, ils décident donc sur les conseils D’Emmanuel Macron lors d’une interview, « d’enfourcher le tigre » de réinventer leur métier et de passer de la scène à la vidéo. Découvrant même, suite à cette nouvelle situation, une sorte d’enthousiasme à l’idée de partir à la conquête des réseaux sociaux…
au festival du Pré-Catelan
Le spectacle est constitué de trois pièces en un acte aussi drôles que délurées, vives, pétillantes… Agrémentées de quelques tromperies sans conséquence et d’élégantes fourberies !
Si dans ces pièces, les femmes sont bien souvent dépeintes comme trompeuses, les hommes sont d’une veulerie irrésistible… Et pourtant l’amour n’est pas loin ! (Les maris non plus !)
Au festival du Pré-Catelan :
Trois comédies délirantes en un acte du grand Anton Tchekhov:
Mariages et douceur de vivre dans la Russie du XIX siècle.
Douceur ? Peut-être pas pour tout le monde…
Farces surprenantes du grand Tchekhov!
« La demande en mariage »
« Les Méfaits du Tabac »
« L’ours »
Au théâtre Douze
C’est une exhortation à la joie de vivre !
Un Road Movie du XVIII siècle!
Jacques et son maître sont deux hommes qui ont compris que finalement tout leur échappait mais qui vivent cette situation singulière en partageant une belle amitié, quelques disputes (l’un comme l’autre étant d’une mauvaise foi à toute épreuve) et l’amour des jolies demoiselles.
Théâtre le Ranelagh
Derrière la porte d’un salon va se dérouler un duel amoureux dont l’enjeu est le bonheur :
le Comte voudrait déclarer sa flamme mais n’ose aborder le sujet car la Marquise, fière et indépendante, connaît bien la gent masculine et s’en méfie !
Duel amoureux plein d’esprit, le Comte et la Marquise n’en manquant pas!
Ni d’esprit, ni de rouerie…
au Lucernaire / Théâtre Douze.
Arnolphe, un riche bourgeois, d’âge mur, effroyablement jaloux, égoïste et arrogant est persuadé que d’infinies précautions lui permettront d’asservir le cœur d’Agnès, sa jeune et jolie pupille…
De sa jeune et futur promise…
Mais pendant son absence, Agnès àrencontré Horace, le bel Horace…
Théâtre La Reine Blanche
Lord Hector Percy Cinqpoints, jeune aristocrate anglais, redoutable escroc sous une physionomie d’ange, apprend qu’un richissime vieux lieutenant général de l’armée des Indes, Sir Georges Griffin, vient de trépasser, laissant une fabuleuse fortune en héritage.
Mais à qui revient cet argent ? À sa jeune et délicieuse seconde épouse ou à sa studieuse et « particulière » fille, fruit d’un premier mariage ?
Pièce typiquement anglaise, aussi féroce que drôle !
Théâtre du Tambour Royal
Pendant que les comédiens et la direction du théâtre arrosent la dernière de leur pièce, deux intermittents techniciens du spectacle, las d’assister, la tête dans le décor, aux prouesses des comédiens, lancent à leur tour leur cri en parodiant de grands héros dramatiques :
Othello, Jeanne d’Arc, le Cid…formant une fresque comique et ébouriffante.
Une re-création, une récréation qui évoque celles de Cami, dont l’absurde était le moyen ordinaire d’expression.
En somme un grand moment de théâtre du côté scène et de l’autre côté !
Le principe :
Les comédiens interprètent la lecture comme s’ils jouaient la pièce!!
Pour l’intendance, nous n’avons besoin que de deux chaises !
(Sauf pour le spectacle de Satie, où il faut aussi un piano!).
Nous avons joué dans des librairies, des restaurants ou des galeries.